Site frontalier entre le Pays Basque Espagnol et la Nouvelle-Aquitaine Française; la côte Basque offre d’innombrables plages de sable fin, des ports baleiniers enchanteurs, des stations balnéaires raffinées, des lieux chargés d’histoire et de légendes et une gastronomie remarquable.

En effet, le Pays Basque est une terre de contrastes. En quelques minutes, vous pouvez passer de l’océan sauvage et frais, à de charmants villages de pêcheurs et des stations balnéaires nichées dans des vallées verdoyantes où le temps semble s’être arrêté entre troupeaux et fermes.

Historiquement à l’ombre des Pyrénées, ce territoire avec l’Euskadi et la Navarre, constituaient le  Pays Basque, qui dans l’Antiquité prenait le nom de Gascogne. Cette ancienne union est très appréciée pour son paysage, ses bâtiments typiques et sa gastronomie. Les coutumes de nos grands-parents y sont encore bien ancrées et sont même diffusées et perpétrées sur des sites web comme surlespasdalice.com.

Zoom sur une région qui regorge de villages exceptionnels.

Ainhoa

Ce petit village est situé au bord de la frontière Espagnole. Il est formé par pratiquement une seule rue mais ses maisons sont un parfait exemple d’architecture locale, avec des pierres taillées absolument partout et des volets en bois aux couleurs très vives, notamment rouges et vertes pour évoquer le drapeau local.  Ainhoa est une commune qui ne compte que 650 habitants et se situe à l’intérieur de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque.

Le village a été construit au XIIIème siècle comme presbytère du monastère navarrais d’Urdazubi-Urdax. Ainsi on distingue la somptueuse l’église Notre-Dame de l’Assomption, également construite au cours de ce siècle. Cette église était aussi un lieu de refuge en temps de guerre pour les habitants de la commune. Elle est entourée d’un cimetière, qui est un bel exemple de l’art funéraire Basque. D’autre part, également très proche, vous pouvez voir son fronton, construit en 1849 et dans lequel se pratiquent les sports les plus populaires de la région, tels que le pelote et le squash. Les environs sont également bien connus, car ils comptent la superbe forêt d’Ainhoa dont les 430 hectares sont très prisés des locaux.

Sare

Adossée à la chaîne Pyrénéenne, Sare est une commune qui se trouve en région Aquitaine, à proximité de Sud du golfe de Gascogne. Ce site remarquable abrite des éléments du patrimoine naturel d’un grand intérêt pour la région, comme le mont de la Rhune qui culmine à 905 mètres à l’Ouest et les grottes de Sare, découvertes par le père naturaliste José Miguel de Barandiarán, exilé en 1941. 

Ces grottes font partie du territoire historique du village. Elles se dévoilent au pied du versant Nord du pic Atxuria. Elles ont commencé à se former il y a environ 100 millions d’années et ont commencé à être peuplées au cours de la période préhistorique du Moustérien il y a environ 45 000 ans. Le prêtre chercheur qui les a découvertes a également étudié les relations entre ce groupe de grottes et la mythologie de la région au cours du XVIIe siècle. L’une de ses caractéristiques est qu’elle est étroitement liée aux grottes de Zugarramurdi en Espagne qui étaient utilisées aux mêmes fins.

Saint Jean Pied de Port

Cette ville représente l’ancienne capitale de la Basse Navarre. Elle scintille dans le pays Basque Baasque grâce à la rivière Nive, le Laurhibar, Arzubiko erreka et par deux petits cours d’eau qui constituent son réseau hydrographique. La ville a été fondée au XIIe siècle et s’est rapidement développée en tant que centre régional de commerce et de communication. C’est au pied du château Mendiguren que fut bâtie cette ville fortifiée dont il reste peu de traces, bien qu’il soit encore possible de voir les murs de grès rose qui entouraient la commune. 

Saint-Jean-Pied-de-Port est dominé par le Munhoa qui culmine à 1 021 m d’altitude et qui la sépare de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Son pont sur la Nive présente également un attrait touristique énorme qui dynamise cette population d’un peu plus de 1 500 habitants. Dans cette ville, vous pourrez visiter la prison des évêques, un bâtiment qui servait de prison au XVIIIe siècle. D’autre part, la porte de Saint-Jacques a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998 et est l’une de ses portes fortifiées, étant l’entrée historique des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle qui viennent à plus de 50 000 chaque année.

Espelette

Cette commune et ville du Pays Basque Français tire son nom du toponyme Basque Ezpeleta. L’une des particularités de ce lieu est qu’il se distingue par la production de petits piments de qualité, et se trouve est également réputé pour l’élevage de chevaux de la race Pottok.

Les piments suspendus et mis à sécher le long des façades des maisons font partie des images de carte postale. C’est l’une des choses les plus pittoresques de la ville, à tel point que malgré le fait qu’elle compte un peu plus de 2 000 habitants, son économie globale est dynamisée par sa production. Ici, vous trouverez d’innombrables magasins destinés à ce produit typique. Au Sud se trouve le mont Mondarrain, haut de 750 mètres et le long duquel plusieurs sentiers permettent d’aller y effectuer des randonnées.

Quant à ses monuments, son église est d’une grande importance car elle conserve le mobilier du XVIIe siècle et dans son cimetière se trouve un panthéon art-éco conçu par Agnès Souret, récompensée Miss France au premier concours du genre organisé en 1920. 

Ciboure

Cette ville balnéaire appartient également au Pays Basque français et certains la considèrent comme une station balnéaire sur l’Atlantique, tout près des Pyrénées. Construite au bout du Pont de la Nivelle, entre l’océan et la colline de Bordagain, elle bénéficie d’une situation plus que privilégiée pour être dans un environnement naturel aux eaux cristallines et avoir des façades très pittoresques sur ses quais.

C’était autrefois une ville d’artistes, recevant de nombreux peintres et remplissant son port et ses rues de fresques magnifiques. Jusqu’au XVIe siècle, elle appartenait administrativement à Urrugne, mais grâce à son essor économique, elle est devenue une véritable petite ville indépendante. Désormais les habitants sont surnommés les « Kaskarot » pour la forme francisée du Basque kaskoleta. Quant à ses centres d’intérêt, l’église de Saint-Vincent dont la construction a commencé en 1550 et le couvent des Récollets, construit en 1612, valent le détour